On renait toujours des cendres de ce grand brasier qui peut aneantir notre coeur...

on peut toujours se reveler meme apres avoir ete plaque sur la terre ferme par le poids de la vie...

mais il est des moments ou notre cage thoracique semble trop petite pour contenir les larmes de l'organe si vital...

vasciller, osciller entre ombre pourpre et reves tenebreux...douce chronique d'une arythmie en chute libre...apesanteur plasmatique d'une existence trop ephemere...

plastifier ses songes et les retroprojetter sur l'ecran cosmique d'un lontain futur...

demembrer les idees claires obscures et les depeindre en nuances chaudement glacees...

materialiser les felures du creux de l'ame...

recoller les eclats de verre si tranchants et reconstruire le cadre non limite de sa vie...

nous re-naitons toujours...

 

une pensee particuliere pour mon ptit frere...