et enfin je me souris...
Ma tete a percute bien des desordres caverneux, elle sonnait faux et le diapason s'etait fait mineur...melange d'âpres tumultes et d'ondes inerantes...cocktail de glace pilee...violences intrasecs et nauseabondes...
et enfin je me souris...
une plaie viscerale dont l'acide rongeait mon ame se referme...cicatrisation en point de croix, comme pour mieux expier mes peches et les siens...le noir sang coagulé se dissipe et le sang vie se veut li-coeur...ennivrante, entetante...
et enfin je me souris...
eclosion d'une fleur de metal, a la tige cuivree pour redorer son parfum...synthetisation de mon autre moi, accord parfait du reflet...j'indiffere le parfum des regrets et laisse place au present...des petales se repandent sur la route 66...tout est calme...
et enfin je me souris...
Se sourire, ne serait-ce qu'un bref instant, c'est retrouver, à petits pas, le bonheur d'une vie simple retrouvée.
Que cette palie se cicatrice et disparaisse à jamais dans l'abîme du souvenir.
Heureux de voir le diapason retrouver sa sonorité.
Bisous doux angel.