Au phil des mots est né une pensee...

lorsque le noir se voulait total mais que les yeux je gardais grand fermes, les ombres se demesuraient comme pour rendre le voyage morpheen plus agreable...et là a ce moment precis je commençais par me signer...je savais que le lendemain allait etre a double tranchant alors je ressentais le besoin inconditionnel de me rassurer...et mes mots doucement se mettaient a resonner, et c'est a voix muette que je priais...je le priais lui qui n'a pas de nom, pas de sens et pas d'odeur...entends ma priere...

je me suis refusee de croire au divin, en l'eternel...je l'ai vu pietiner des ames pures et mettre a l'epreuve ceux qui lui rendent grace...alors je me suis creé ma croyance...a coup d'erythroblasphemes j'ai leve le poing et fait saigner l'injustice...je me pare feu contre toute sorte de jugement...

ma foi se resume en l'amour de ces etres trop tot (ou tard) partis, eux seuls peuvent faire resonner en echo mes pensees les plus intimes...mes esperances les plus refoulees...

mais c'est en moi que je place cette croyance, un peu plus chaque jour...

alors avec une certaine pretention je dirai que

ma religion porte mon nom...