Faire valser ce qui reste d'elle et moi, de nous...climatiser l'echeance matinale d'une pensee necrophage...une ombre capitonnee survole les jardins de haine...vulgariser l'emotion pour se fondre dans ce chaos social...

dehors, j'ai mal aux yeux...

Arracher les desirs aux mains qui encore couvrent les quelques regards muets...tout ce qui emane de cette maree urbaine me renvoie aux trepas...le magnifique est corrompu, il s'est fait enchainer aux spectres des coutumes...

dehors, j'ai froid aux yeux...

L'acide ronge le cuir de ma peau...j'etire mon dernier souffle...rupture cartesienne de mon imaginaire...l'encre se necrose et septicemise les reves les plus fous...image symbiotique qui reflete un miracle, le miracle...

dehors, je ne ferme plus les yeux...