Il subsiste encore et pourtant un presque rien...des yeux dans lesquels j'ai pu regarder sans peur du lendemain...une caresse cathodique vierge sur le flanc de ses reves...une peau de porcelaine reflete l'intraviolet de son intimite...ivresse apoplexique et soupçon de beatitude...une jugulaire carnassiere palpite et implore...comme une preface au creux des seins...j'ecarte les pupilles et y respire son reflet...comme du velours la nuit me derobe...c'est nue que j'erre...et l'esperance se lit dans les empruntes lunaires...le cri perçant, la gorge denouee et mes mains qui transgressent la foi...

du bout des songes je me regarde dehors...