A trop me hisser sur la pointe du coeur j'en ai essouffle mon ame...

A trop arpenter les meandres d'un devenir j'ai laisse le doute m'envahir...

A trop remuer le couteau dans ma chaire j'ai retrouve ma priere...

A trop ecouter l'echo du lendemain j'ai deverse des oceans de douleur...

A trop enterrer les fantomes du passe j'ai rencontre des anges...

A trop m'ecoeurcher l'esprit j'ai surement un temps retrouve la raison...

A trop vouloir prolonge une vie j'ai fini par derober la mienne...

et parfois ce trop ne sera jamais assez...