Elle n'est en rien passagere, en rien ephemere...ma folie douce s'installe en mon cortex d'ou je puise mon encre de chine..elle scarifie mes mots, mortifie mes angoisses et parachute mes pensees...

les yeux vrilles se ferment frenetiquement en ecoutant les ondes d'une priere en basse frequence...j'elastique mes reves les plus fous pour qu'ils puissent atteindre le creux de mes mains...

il est minuit dans mon jardin d'eben...

la fin d'un soleil la naissance d'une lune...eternel recommencement, perpetuel renouvelement dans univers en suspension...

abstraction contemporaine de ce bitume aux reflets d'aleas de vie...l'ephemeride de mon etre annonce des turbulances nirvanesques...je m'enrubanne de fil d'or comme pour mieux resister a la deferlante fantomatique...

il est une heure dans mon jardin d'eben...