Ce velours déposé comme une promesse qui ne sera jamais tenue...même détournée la dérision des ébats a fini par faire craquer ta peau contre mes os...insipide, il ne reste plus qu'à se ronger l'existence...alors j'ai prié sans y croire, j'ai juré en croisant mes doigts...trois voeux, un espoir...à bord de lèvres, à bout d'émoi contre toutes certitudes....tu avais si fort serré ma cage dorée que le sol en était jonché d'insutes aimantes...j'ai baissé les yeux à trop vouloir garder la tête haute...mon corps est mon tombeau, ton spectre mes lambeaux...il me reste une vision, il me reste le choc...je me suis confondue en mots...mon corps bat plus que mon coeur respire...et il douleur mon acharnement...comme disparaître derrière un toucher...mais ce sont mes mains sur mes seins...je m'implore...et ne serre plus le poing...

ce velours...